Les éditions du LampyreAlphonse Mortages, Anecdotes et souvenirs vécusTexte recueilli à Madagascar où Alphonse Mortages a passé la plus grande partie de sa vie, après de multiples voyages à travers le monde. En près d'un demi siècle passé dans la grande île, il a eu l'occasion de faire fortune puis de se ruiner au cours d'une existence digne d'un roman de Jules Vernes, avant de s'y éteindre dans les années cinquante. Le texte est présenté intégralement, mais rappellons que toute utilisation ou citation doit se faire, conformément à la nettiquette, en citant l'auteur et l'éditeur. Le Lampyre Etonné pourra vous fournir une version papier reliée à prix coûtant (©1994, Le lampyre étonné, n° ISBN 2-9508532-0-X). Parmi les réalisations de Mortages à Diégo-Suarez, l'hôtel de la Marine a été l'un des plus marquants. Voici ce qu'il en reste à la fin des années mille (cliquez sur l'image pour agrandir en taille moyenne, sur le nom pour une grande taille) :
En recherchant sur le Web, au nom de Mortages, on trouve un
tableau des anciens élèves de Sorèze où il figure... mais en
1911-1913, date qui à vrai dire laisse songeur. Mais
n'est-ce pas à l'image du personnage? Après échange de mails
avec la dite école, il s'agit sans doute d'un fils ou d'un
neveu, mais nous n'avons pu en savoir plus. (Voir
compléments ci-dessous, mise à jour fin 2014). Au chapitre 27 de ses mémoires, Mortages reproduit des passages d'un ouvrage de Jean d'Esme (qu'il écrit Jean Deymes), dans lequel il se reconnaît. Voici l'extrait correspondant du texte original, l'Île Rouge, publié en 1928 à la librairie Plon. Histoire de l'édition des " Anecdotes et Souvenirs vécus " d'Alphonse Mortages. Ayant vécu à Madagascar, Antsiranana (ex Diégo-Suarez) de 1980 à 1984 (coopérants au CUR), nous avons découvert, grâce à Maître Michel Picoron, les mémoires d'Alphonse Mortages, rédigées en 1938 sous le titre " Anecdotes et souvenirs vécus ". En discutant de ce document fort intéressant avec M. Picoron, il s'est avéré que la plupart des copies (papier pelure à la machine à écrire) avaient disparu. Nous avons alors évoqué avec lui l'idée de le faire éditer, ce qui, de son point de vue, ne devait poser aucun problème. De retour en France, 10 ans plus tard, nous avons entrepris, dans le cadre d'une association culturelle (Le Lampyre étonné), de mettre ce projet à exécution afin de garantir la pérénité du texte. Nous avons alors tenté de savoir, auprès de M. Picoron s'il pourrait y avoir une quelconque réticence à cette publication mais n'ayant jamais eu de réponse, nous en sommes resté sur notre conversation d'antan et nous avons réalisé fin 1994 une édition (légèrement remaniée pour des questions de lisibilité) dont nous avons fait le dépôt légal et que nous avons diffusée à quelques dizaines d'exemplaires par l'intermédiaire des membres de l'association. Bien sur, nous en avons envoyé à Madagascar, un exemplaire à M. Picoron d'abord, puis une quinzaine à l'Alliance Française. Ces deux envois accompagnés d'une lettre disant que nous espérions que cela intéresserait du monde et que nous souhaitions vivement avoir des réactions. En effet, cette édition devait comporter des erreurs car certains noms étaient quasiment illisibles sur la copie de l'original dont nous disposions. Enfin, sachant qu'il restait à Diégo des personnes ayant connu Mortages, toute information sur le personnage, complétant ses mémoires, nous intéressait, avec l'idée sous-jacente de faire ultérieurement une réédition " corrigée et augmentée ". Toutefois nous n'avons eu aucun retour. En 1997, ayant créé le présent site internet pour l'association, le texte a été mis en ligne, d'abord en partie (pour des problèmes de place), puis en totalité courant 1999. Voici l'histoire de cette édition, sachant que le Lampyre peut toujours en diffuser des copies, et qu'il reste intéressé pour faire une nouvelle édition " corrigée et augmentée " suite à toute information qui lui serait communiquée > Mise à jour fin 2014Alors que je pensais,
fin 2012 (voir ci-dessous), l'aventure Mortages terminée
pour le Lampyre, un nouvel épisode pointe son nez. Andrée
Perpère, arrière-petite cousine par alliance de Mortages m'a
écrit et transmis une copie de la lettre que celui-ci a
écrite à sa belle-mère lors de la perte de son épouse
Victoire en 1904.
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