Au sujet de Georges Lelorrain

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 Les lettres de Georges Lelorrain


Georges Lelorrain vers la trentaine,
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Ci-contre,

La carrière "officielle" de Georges Lelorrain résumée dans "l'annuaire Diplomatique et Consulaire de 1927"
Lelorrain (Georges-Ferdinand-Nicolas) [Médaille de la légion d'honneur], né le 6 décembre 1870; services militaires, octobre 1890-1895 (campagne de Madagascar, 1895), licencié en droit; admis à participer aux travaux de la chancellerie à Luxembourg, mai 1896; élève-chancelier à Jérusalem, 9 janvier 1897; à Sierra-Leone (non installé), 2 avril 1898; à Valence, 10 octobre 1898; à Milan, 15 février 1899; chancelier de 2° classe chargé des fonctions de secrétaire-archiviste à Genève, 29 juin 1900; au Caire, 18 janvier 1901; gérant de la chancellerie à Manille, 25 juillet 1901; du consolat, 17 octobre 1901-18 janvier 1902; chargé par le Gouvernement général de l'lndo-Chine de l'organisation de la section des pays d'Extrême-Orient à l'exposition d'Hanoï, 1° mars 1902; chargé de mission aux îles Philippines, 1° août 1902; officier d'académie, 15 août 1902, membre et secrétaire du jury de l'exposition d'Hanoï, 1° décembre 1902 chargé de mission aux Philippines par le Gouvernement de l'Indo-Chine, 1° février 1903; chargé de la chancellerie à Singapour (non installé), 22 décembre 1903 ; à Porto, 20 juin 1904; vice-consul de 2° classe, 5 octobre 1906; à Milan, 15 octobre 1906; attaché payé à la Direction des consulats, 15 janvier 1907; chargé de la chancellerie à Newcastle, 28 décembre 1907, en mission, 1° février 1908; chevalier du Mérite agricole, 30 janvier 1909; vice-consul à Benghazi, 21 septembre 1910; à lquique, 26 mai 1911; consul de 2° classe, 3 août 1920; à Léopoldville, 3 août 1920; chevalier de la Légion d'honneur, 2 février 1921; à la disposition, 13 avril 1921; réintégré et consul à Valparaiso, 20 octobre 1921.

Une vision plus familiale de sa vie
(au delà de ses lettres)
Georges Lelorrain, qui était marié, a rencontré, en 1911, à Iquique, Rosita Alvarez jeune Chilienne de 17 ans. Par la suite il a été Consul de France à Malaga jusqu'en 1926, puis Consul Général de France à Buenos-Airès jusqu'en 1930, date à laquelle il a pris sa retraite et s'est installé au Vésinet où il a acheté une maison dans laquelle vit toujours sa fille Yolande qui a 82 ans. Quant à son arrière petite-fille, elle est partie à la découverte de la Grande-île et après être passée à Diégo-Suarez (Antsiranana), elle est actuellement institutrice à Fort-Dauphin (Taolagnaro), à l'extrême Sud de Madagascar.

 Quelques commentaires

Ces lettres sont le récit, par un témoin direct, d'un événement important dans l'histoire complexe entre Madagascar et la France.

Si le vocabulaire et les formules sont ceux d'une aventure coloniale alors sûre de son fait, le regard est vif, les descriptions riches et l'ambition d'époque. C'est dire que l'on ne s'ennuie jamais à la lecture de ces lettres au ton très vivant. Un seul regret, la disparition de certaines d'entre elles (celle décrivant le voyage vers l'île de NOSSI-COMBA par exemple).

Encore merci à son arrière-petite fille de nous les avoir communiquées.